Les forces armées tunisiennes, souvent appelées armée
tunisienne ou armée nationale tunisienne, sont l'armée de
la Tunisie. Fondées
le 30 juin 1956, elles comptent en 2014 un personnel
régulier de 40 500 personnes et 28 000 paramilitaires. L'armée
participe à des activités civiles de développement et de lutte contre les catastrophes
naturelles et à des opérations
militaires de maintien de la paix sous couver des Nations
unies.
Histoire
Période beylicale
Les premiers bataillons de l'armée régulière tunisienne moderne
sont créés en même temps que la réforme de l'armée ottomane et au lendemain de
la conquête
française de l'Algérie en 1830. À l'initiative du ministre de Hussein II Bey, Chakir Saheb Ettabaâ, un bataillon de fils d'ottomans et de quelques fils du
pays est créé à Tunis dès janvier 1831. Suit
l'année suivante un autre bataillon basé à Sousse. Les
soldats et officiers sont entraînés, habillés et équipés à l'européenne, à
l'image des premiers régiments de l'armée ottomane issue des réformes du
sultan Mahmoud II, au lendemain de la suppression du corps des janissaires. Ahmed Ier Bey reprend les timides réformes du règne de son oncle
Hussein II Bey et engage le pays dans une profonde modification de son armée et
son État.
En 1855, l'armée tunisienne se divise en sept brigades
d'infanterie réparties sur le territoire, avec à leurs têtes un amir
liwa (général de brigade) puis, à partir de 1864, un amir oumara (général de division).
De même existent de 1835 à 1860 quatre brigades d'artillerie (topjiya), de
1 000 hommes chacune.
L'Armée de terre tunisienne compte également plusieurs régiments
de cavalerie berbère ou tribale (zouaoua ou mkhaznia)
issus principalement du Nord-Ouest ; ils sont répartis un peu partout dans le pays. On
désigne néanmoins à leur tête des officiers d'origine turque ou mamelouk pour
les contrôler. Alors que le besoin d'un régiment de cavalerie régulière (spahis) se fait
sentir, Ahmed Ier Bey en crée un vers 1850 ; il est basé à La Manouba.
Le pays est ceinturé de 110 forts et fortins dont les effectifs
peuvent compter de 50 à 200 hommes (infanterie et quelques
artilleurs). Ils sont chargés d'assurer la sécurité des villes, des frontières
et des côtes, ces derniers dépendant du ministère
de la Marine. Ils peuvent aussi faire
office de lieu de résidence des caïds-gouverneurs,
de prison ou même de greniers et de dépôts de fournitures pour l'armée (poudre,
munition, etc.). Chaque ville et grand village en est pourvu.
Hammouda Pacha est
le premier bey à doter le pays d'une industrie militaire avec la création
d'une fonderie moderne de canons à la Hafsia, vers 1810, en plein centre de la médina de Tunis. Celle-ci est de petite taille mais fournit les forts et
la marine du pays en petits canons jugés assez efficaces d'après les
commentateurs de l'époque. Toutefois, pour assurer la fourniture de la nouvelle
armée tunisienne, Ahmed Ier Bey dote le pays de plusieurs
manufactures modernes sur le modèle européen autour de 1840. Vers 1865, plusieurs de ces usines sont démontées ou laissées à
l'abandon lors de la crise financière qu'elles contribuent à engendrer.
Articles détaillés : Armée beylicale
tunisienne, Ministère
de la Guerre (Tunisie) et Ministère
de la Marine (Tunisie).
Protectorat français
Indépendance
En 1956, environ 9 500 hommes qui servaient dans la
garde beylicale rendent possible la mise sur pied rapide d'un régiment
interarmes décidée le 21 juin de
cette année. Les équipements nécessaires sont mis à la disposition du jeune
État alors que 25 officiers, 250 sous-officiers
et 1 250 soldats sont transférés de l'armée française à l'armée
tunisienne. Le 30 juin, l'armée
tunisienne est officiellement fondée par décret1.
L'intégration de la garde beylicale, l'apport des conscrits du service
militaire, rendu obligatoire en janvier 1957, et le rappel des réservistes lui permettent de passer de trois à
douze bataillons et de 2 300 à 20 000 hommes en 1961. 60 % des forces servent alors à la surveillance
des frontières.
Les unités combattent pour la
première fois contre l'armée française en 1958 après l'intrusion de cette
dernière dans le sud du pays en tentant de chasser les combattants
algériens. Toutefois, la plus grande
bataille de l'armée tunisienne après sa création reste la crise de Bizerte où
plus de 600 hommes tombent au cours des
combats contre les forces françaises.
La marine fondée en 1958 reçoit
ses premiers navires dès l'automne 1959.
Quant à l'Armée de l'air, elle acquiert ses premiers avions de combat en 1960. Si les fournisseurs de l'armée tunisienne sont
extrêmement nombreux, les États-Unis restent
les plus grands pourvoyeurs de l'Armée de terre et de l'air. Quant à la
formation des cadres, d'abord assurée par les écoles militaires françaises et
américaines, elle est progressivement confiée aux écoles militaires
nouvellement créées.
Le 10 janvier 1957, une loi interdit à tout militaire d'être membre d'un
groupement ou d'un parti politique.
Toutefois, le 7 novembre 1987, le Premier
ministre, le général Zine el-Abidine Ben
Ali, prend le pouvoir. Abdelhamid Escheikh et Mustapha Bouaziz,
officiers supérieurs, occuperont par la suite des postes ministériels.
Le 30 avril 2002 aux environs de 18 h 15, la direction de l'Armée de
terre — le général de brigade Abdelaziz Skik qui avait dirigé le contingent
tunisien au Cambodge, deux colonels-majors,
trois colonels, quatre commandants, deux lieutenants et un
adjudant-chef — disparaît dans un accident d'hélicoptère non
loin de la ville de Medjez el-Bab.
La révolution
de 2011 entraîne la libération de milliers de
détenus dont beaucoup de djihadistes, ce
qui provoque de très nombreux problèmes sécuritaires (attaque de commerces et
d'universités, incendie de l'ambassade américaine). Cette situation conduit au
déploiement massif de l'armée tunisienne sur le territoire national, notamment
aux frontières algérienne et libyenne, où les groupuscules terroristes sont actifs.
Le 10 juillet 2015, Barack Obama désigne
officiellement la Tunisie comme allié
majeur non-membre de l'OTAN, ce qui
permet aux forces armées tunisiennes d'avoir une coopération très étroite avec
l'armée
américaine et de bénéficier
d'avantages sur le plan matériel et financier.
Article
connexe : Musée
militaire national (Tunisie).
Service national
L'armée tunisienne est en partie une armée de conscription. Les
jeunes hommes sont appelés à se rendre sous les drapeaux à l'âge de vingt ans,
tout comme les femmes sur demande depuis mars 2003.
Les soldats effectuent un service militaire complet d'une durée
d'un an. Néanmoins, seule une petite partie des jeunes appelés effectuent
réellement leur service national (25 à 30 %). Depuis 1978, ils peuvent choisir une affectation individuelle de
15 à 25 jours suivie par la ponction d'une partie de leur salaire pendant
les onze mois restants au profit d'un fonds du service national. Ils sont
ensuite placés en réserve jusqu'à l'âge de 35 ans.
Commandement
et organisation
État-major
Le président
de la République tunisienne assure
la direction des forces armées. Alors que l'article 44 de
la Constitution
de 1959 en fait le « chef suprême des forces armées », l'article
76 de la Constitution
de 2014 lui donne la compétence sur
leur haut commandement. Depuis le 23 octobre 2019, cette
charge est assurée par Kaïs Saïed en
sa qualité de président
de la République.
En décembre 2010,
l'état-major se compose de la manière suivante : le chef d'état-major de l'Armée de terre est le général de corps d'armée Rachid Ammar,
celui de l'Armée de l'air est le général de brigade Taïeb Laâjimi et celui de
la Marine nationale est le contre-amiral Mohamed Khamassi. En avril 2011, après la révolution du 14
janvier qui oblige le président Zine el-Abidine Ben
Ali à fuir le pays et durant
laquelle l'armée joue un rôle, Ammar devient chef
d'État-Major des armées tout en
restant chef d'état-major de l'Armée de terre.
Le 1er septembre 2012, le colonel-major Mohamed
Néjib Jelassi devient chef d'état-major de l'Armée de l'air et Taïeb Laâjimi, devenu entretemps général de
division, est nommé inspecteur général des forces armées. En juin 2013, le général Rachid Ammar annonce son départ à la
retraite ; il est remplacé à la tête de l'Armée de terre par Mohamed Salah Hamdi. Le 22 août, le
général de brigade Béchir Bédoui remplace Jelassi comme chef d'état major de
l'Armée de l'air ; l'état-major se compose dès lors comme suit :
- chef d'état major de l'Armée de terre : le général de
brigade Mohamed Salah Hamdi
- chef d'état major de l'Armée de l'air : le général de
brigade Béchir Bédoui
- chef d'état major de la Marine nationale : le vice-amiral
Mohamed Khamassi
- l'inspecteur général des forces armées : le général de
brigade Mohamed Nafti
- le directeur général de la sûreté militaire : le général
de brigade Nouri Ben Taoues
- le directeur général du génie militaire : le général de
brigade Mohamed Abdennasser Belhaj.
Le 12 août 2014, le général de brigade Ismaïl Fathali remplace
Mohamed Salah Hamdi à la tête de l'Armée de terre. Le 28 août 2015, le général de brigade Mohamed Foued El Aloui remplace
Béchir Bédoui à la tête de l'Armée de l'air. Le 1er juin 2018, le général de brigade Mohamed El Ghoul remplace Fathali
à la tête de l'Armée de terre.
Armée de terre
L'Armée de terre est forte de 25 000 hommes et se
compose essentiellement de :
- trois brigades mécanisées basées à Gabès (première), Kairouan (deuxième)
et Béja (troisième) ;
chacune se compose principalement de :
o un
régiment blindé
o deux
régiments d'infanterie mécanisée
o un
bataillon d'intervention
o un
régiment d'artillerie
o un
régiment d'artillerie anti-aérienne
o une
compagnie antichar
o une
compagnie de reconnaissance
- un groupement territorial saharien
- un groupement
des forces spéciales
- un groupement de soutien logistique
- un groupement de génie militaire
- un groupement de transmissions ;
- un groupement de la police militaire.
Article
détaillé : Armée de terre
tunisienne.
Armée de l'air
L'Armée de l'air a à sa disposition la base aérienne de
l'Aouina (Garde nationale), dans la banlieue nord de Tunis, l'aérodrome de l'École
de l'aviation de Borj El Amri, ainsi que
les bases aériennes de Bizerte (Sidi
Ahmed), Gabès, Gafsa et Sfax. Elle se compose de 4 000 hommes.
L'armée de l'air comporte aussi une unité spéciale, les
commandos de l'air.
Article
détaillé : Armée de l'air
tunisienne.
Marine nationale
Outre le fait de défendre le pays, la marine réalise également
des missions de sauvetage en mer. Elle se compose de :
- 4 500 hommes
- 23 patrouilleurs lance missiles
- quinze patrouilleurs (appartenant à la garde nationale)
- quatre frégates
- six dragueurs
- deux dragueurs de mines.
Les navires se répartissent sur les six bases navales de Bizerte, Kélibia, La Goulette, Sfax, Sousse et Tunis.
La marine comporte aussi une unité spéciale, les commandos
marins.
Article
détaillé : Marine
nationale tunisienne.
Forces spéciales
Le groupement
des forces spéciales est un
ensemble d'unités militaires d'élites spécifiquement formées, instruites
et entraînées pour mener un éventail de missions particulières, allant
des « opérations spéciales » dans
le cadre d'un conflit classique à celles relevant de la guerre non
conventionnelle. Leur devise est « Vaincre ou
tomber en martyr ».
Grades
L'armée tunisienne est composée des corps des officiers, des
sous-officiers et des hommes du rang.
Article
détaillé : Liste
des grades de l'armée tunisienne.
Officiers
- Officiers généraux (Armées de terre et de l'air et
marine)
- Général de corps d'armée ou amiral (OF-10)
- Général de division ou vice-amiral (OF-9)
- Général de brigade ou contre-amiral (OF-8)
- Officiers supérieurs
-
Colonel-major ou
capitaine de vaisseau major (OF-7) ;
- Colonel ou capitaine de vaisseau (OF-6) ;
- Lieutenant-colonel ou capitaine de frégates (OF-5) ;
- Commandant ou capitaine de corvettes (OF-4)
- Officiers subalternes :
- Capitaine ou lieutenant de vaisseau (OF-3) ;
- Lieutenant ou enseigne de 1re classe
(OF-2) ;
- Sous-lieutenant ou enseigne de 2e classe
(OF-1).
Sous-officiers
Adjudant-major (OR-9)
Adjudant-chef (OR-8)
Adjudant (OR-7)
Sergent-chef (OR-6)
Sergent (OR-5).
Militaires du rang
- Caporal-chef (OR-4)
- Caporal (OR-3)
- Soldat de première classe (OR-2)
- Soldat de deuxième classe (OR-1).
Missions
La mission de l'armée tunisienne consiste officiellement à
défendre le pays contre toute attaque étrangère, protéger les ressortissants tunisiens
partout dans le monde et participer aux missions de maintien de la paix.
Soutien au développement
Les interventions portent notamment sur l'aménagement de pistes,
la construction de logements, le raccordement de plusieurs groupements
d'habitation aux réseaux d'eau potable et d'électricité, la
construction de ponts et le forage de puits. L'armée contribue également à la
réalisation du campus universitaire de Gafsa et à la construction de l'aéroport de Gabès.
Maintien de la paix
La Tunisie participe dès les années 1960 à des
missions de maintien de la paix, que ce soit sous les auspices de l'Organisation
des Nations unies ou dans le cadre
des mécanismes de l'Union africaine.
Ainsi, l'armée tunisienne a participé à de nombreuses missions parmi
lesquelles :
Kosovo (MINUK, 1999) : groupe médical de 17
militaires (médecins et infirmiers)
République
centrafricaine (MINUSCA, 2021-
) : Déploiement d'une unité aérienne d'intervention rapide, d'assistance
et de recherche et sauvetage
Pour leur dévouement et leur bravoure,
1 545 militaires tunisiens ont reçu la médaille du maintien de la
paix.
Enseignement supérieur
La formation supérieure militaire en Tunisie s'inspire de
l'organisation de la formation des ingénieurs dans le pays et donc du
modèle français.
Les jeunes élèves-officiers sont admis pendant deux ans dans
l'une des écoles préparatoires aux académies militaires (Bizerte, Sousse et
Sfax) où l'enseignement scientifique est calqué sur celui des facultés des
sciences, de sciences juridiques et politique et des instituts préparatoires
aux études d'ingénieurs locaux. Les élèves officiers reçoivent en parallèle une
formation militaire commune. Ensuite, les élèves-officiers sont orientés vers
des formations à l'étranger ou à l'une des académies militaires
nationales :
Académie
militaire de Fondouk Jedid (Armée
de terre)
Académie
navale de Menzel Bourguiba (Marine
nationale)
École
de l'aviation de Borj El Amri (Armée
de l'air)
Après un stage effectué en service comme sous-lieutenants,
les élèves-officiers en sortent lieutenants.
La Tunisie dispose également d'une école de capitaines,
d'une École
d'état-major, d'une École
supérieure de guerre et d'un Institut de
défense nationale. L'armée a par
ailleurs développé, depuis le début des années 1970, un système de formation
professionnelle dont bénéficient
aussi bien les appelés que des jeunes civils désireux de suivre une formation
au sein de l'armée.
Armes d'infanterie
Chars de combat
M60-A3 et
M60-A1
Blindés légers
M113 de type A1 et
A2
Saladin
Otokar Cobra 1
et 2
Artillerie
M-30 107 mm
M101A1/A2 105 mm
M114A1 155 mm
M198 155 mm
M108 105 mm
M109 155 mm
Mortier 81 mm
Mortier 107 mm
Mortier 120 mm
Lutte
antichar
LRAC
BGM-71
M901 ITV TOW
MILAN
SS-11
AGM-114K HELLFIRE
Armée
de l'air
Avions
de combat
14 Northrop F-5E Tiger II (modernisés en 2015)
4 Northrop F-5F Tiger II (modernisés en 2015)
12 Aero L-59T
Avions
d'entraînement et d'attaque léger
9 SIAI Marchetti SF.260CT
12 SIAI Marchetti SF.260WT
Hawker Beechcraft
AT-6 Wolverine
Beechcraft T-6C
Texan (douze en commande)
Avions de transport
8 Lockheed C-130B
2 Lockheed C-130H
2 Lockheed-Martin
C-130J-30 Super Hercules
3 SIAI Marchetti S.208A
Avion de reconnaissance
12 Maule MX-7 (en)
Avion
de liaison
Avion
utilitaire
Avions
de ligne
Hélicoptères
Bell 205 :
18 Agusta/Bell AB 205A-1 (quinze en service)+
6 Bell 205A-1 (cinq en service)
22 Bell UH-1H (17 en service);
24 Bell OH-58D Kiowa Warrior (six en service)
18 Sikorsky HH-3E « Jolly Green Giant » (quinze en service)
12 Sikorsky UH-60M;
Sud-Aviation
SA316 Alouette III :
4 Sud-Aviation SA 316A Alouette III
4 Sud-Aviation SA 316B Alouette III
8 Aérospatiale
SA 342L1 Gazelle (sept en service)
8 Sud-Est SE.3130 Alouette II.
Drones
- TAT Aoussou
- TAT Nasnas Mk 1
- TAI Anka
- Aérostats d'observation
Défense antiaérienne70
- M72 Chaparral
- Giraffe
- M-42 Duster
- Canons 20 mm et 37 mm.
Stations radars sur l'intégralité du
littoral.
Bateaux lance-missiles
3 Classe
La Galite (Combattante-3), 56 m
P501 : La
Galite
P502 : Tunis
P503 : Carthage
3 P-48,
48 m
Classe Albatros (type 143B), 58 m
P505 : Hamilcar (ex Sperber)
P506 : Hannon (ex Greif)
P507 : Himilcon (ex Geier)
P508 : Hannibal (ex Seeadler)
P509 : Hasdrubal (ex Habicht)
P510 : Giscon (ex Kormoran)
3 Classe Bizerte (P-48), 48 m
o
P301 : Bizerte
o
P302 : Horria
o
P303 : Monastir
Patrouilleurs
4 Haizhui, 35 m
11 Socomena, 20 m
5 Bremse, 23 m
o Bullarija (G 36)
o Sbeïtla (G 32)
o Seleuta (G 39)
o Kerkouane (G 38)
o Utique (G 37)
6 Kondor, 52 m
4 Gabes, 13 m
4 Rodman 38, 12 m
6 patrouilleurs divers, 25 m
4 patrouilleurs divers, 31 m
1 P-13 Javier Quiroga (Classe
Barceló), 36 m
6 vedettes d'intervention rapide.
Vaisseaux auxiliaires
·
2 White Sumac, 41 m
o A804 : Tabarka
o A805 : Turgueness
·
1 Agor (Robert D. Conrad), 67/64 m
·
1 Wilkes (T-AGS-33), 87 m
·
1 Aïn Zaghouan (Classe
Simeto), 70m (ex A 5375 de la Marina Militare)
·
2 El Jem (Classe
Aragosta ; ex A 5378 Aragosta et A 5381 Polipo de
la Marina Militare)
·
1 remorqueur côtier, 35 m
Patrouilleurs de haute-mer
Industrie militaire
MRAP.
Troupes paramilitaires
Brigades de l'ordre public (BOP) 2 000 hommes
Garde nationale : 28 000
Traités ratifiés
- Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel :
la Tunisie signe le traité d'interdiction des mines anti-personnel le 4 décembre 1997 et
le ratifie le 9 juillet 1999. Auparavant, le pays n'avait pas
produit ou exporté de mines et en utilisa pour la dernière fois en
février 1980. L'armée tunisienne procède, le 4 septembre 2003,
à la destruction de son dernier lot de mines (2 331 unités sur un
total de 18 259). La Tunisie devient ainsi l'un des pays signataires de la
convention à avoir parachevé la destruction de son stock avant l'échéance fixée
- Convention sur les armes chimiques
- Convention sur les armes biologiques
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire